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Les yeux d'Elsa
13 juillet 2010

Tout vient à point, qui peut attendre Il y a

Tout vient à point, qui peut attendre

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Il y a quelques mois, j'avais trouvé ce petit bureau d'écolier pour une bouchée de pain; son état était alors déplorable !
Il était hors de question de mettre un prix exorbitant tout en sachant très bien qu'en cherchant je pourrai en dégoter un.Alors nous avons utilisé beaucoup d'huile de coude, beaucoup de temps, beaucoup d'énergie.Il a fallu tout poncer : le plateau, l'assise, le dossier et la structure qui avaient été peints de plusieurs couleurs; il a fallu ensuite enlever la rouille qui avait pris possession du meuble, démonter toute la structure pour agir au mieux.
Une motivation nous avait emportés, et puis plus rien ! Nous avons stoppé très vite cette restauration, l'hiver a pointé son nez, d'autres choses à peaufiner, ... Mais il me trottait par la tête, alors, pendant les vacances sous le soleil des Landes, j'ai enfin trouvé le temps de me retrouver avec lui et je m'y suis mise à fond.......Parce que, mine de rien, c'est vraiment du travail; je ne pensais pas me lancer dans une aventure aussi manuelle. Trouver la lasure pour le bois, mettre 5 couches, laisser sécher, recommencer, laisser sécher, recommencer, ensuite vernir pour donner un côté satiné à ce bois poncé au maximum pour enlever encre et autres petites choses d'un bureau d'écolier.

Et puis s'attaquer à la structure qui, après avoir été poncée, dominait par un aspect acier très joli, mais qui devait être absolument repeinte; donc un noir de ferronnerie ferait alors très bien l'affaire : plusieurs couches entre chaque séchage, toujours un petit insecte pour venir se coller à la peinture, le frotter avec du papier abrasif. Des couches, des couches et encore des couches, puis continuer avec la structure du siège, vraiment épuisant quand j'y repense, mais le résultat est là !

Je suis heureuse et fière aujourd'hui d'être arrivée à mon but, d'avoir su trouver la patience nécessaire pour arriver à ce résultat qui, à mon goût, me convient. Si j'avais eu le choix des teintes, c'est sûr j'aurais opté pour un gris charbon ou acier directement, mais l'homme qui venait de temps en temps jeter un œil a, lui, trouvé ce noir de ferronnerie très beau. Donc bon laissons tel quel.

Mais même s'il n'est pas absolument parfait j'ai la satisfaction de me dire que c'est moi qui l'ai fait pendant toutes les siestes de bébé.

Je ne suis pas peu fière de vous faire découvrir cette restauration :

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